La deuxième session du Conseil de gouvernance de l’Arab-Africa Trade Bridges (AATB) program (qui signifie Conseil de gouvernance du programme des ponts commerciaux arabo-africain) s’est ouverte, ce jeudi 7 novembre, à Dakar. La cérémonie d’ouverture des travaux a été présidée par le ministre de l'Économie, du Plan et de la Coopération du Sénégal, Amadou Hott, par ailleurs, gouverneur de la Banque islamique de développement (Bid), en présence du Directeur général de la Société Internationale Islamique de Financement du Commerce (ITFC), l’ingénieur Hani Salem Sonbol, le représentant du groupe de la Bid, notamment.
«Une faiblesse des flux commerciaux»
Cette rencontre annuelle de trois jours (6, 7 et 8 novembre) a pour but de «renforcer l'intégration économique des régions africaine et arabe». Selon le ministre de l’Économie, l’AATB est un programme régional de promotion du commerce qui vise à faire «face aux défis du commerce» entre les régions arabe et africaine, avec l'objectif ultime de «renforcer la coopération Sud-Sud» entre les pays membres de l'Organisation de la coopération islamique (Oci). A ce titre, ledit programme se propose de «promouvoir et d’accroitre» les flux commerciaux et d'investissements entre les pays arabes et ceux de l’Afrique subsaharienne, en soutenant des projets structurants entre ces deux régions.
De l’avis de Amadou Hott, ce programme est venu à son heure, compte tenu du fait que les flux commerciaux entre les pays arabes et l'Afrique subsaharienne sont caractérisés par «une faiblesse marquée et ne cesse de s’inscrire dans une tendance baissière. De même, il signale que dans un contexte africain marqué par «une faible inclusion financière, un niveau de pauvreté élevé et un boom démographique, une telle opportunité ne pouvait qu’être saisie».
A l’en croire, cette réunion de l’AATB va permettre de «consolider tous les acquis» issus de celle de Rabat notamment, dans le cadre de l’atteinte de l’objectif d’«assurer une plus grande intégration économique et commerciale» entre le monde arabe et l’Afrique subsaharienne.
250 milliards injectés dans trois secteurs en 2018
Plusieurs activités connexes déjà organisées ou en perspectives, renseigne le ministre, sont dans le menu de cette session de Dakar. Il s’agit notamment, du lancement du programme pilote de développement des Petites et moyennes entreprises (Pme) sénégalaises et la signature d’un accord cadre de coopération entre l’ITFC et le Sénégal pour une enveloppe de 1,5 milliard de dollars durant les 5 prochaines années.
Il soutient que le Sénégal fait partie des pays de l’Afrique subsaharienne qui bénéficie le plus des concours multiformes de l’ITFC et du groupe auquel elle appartient. Pour lui, jusqu’en fin 2018, l’ITFC a injecté des financements d’une valeur globale de 500 millions de dollars (environ 250 milliards de francs Cfa) dans les secteurs importants de l'agriculture, de l'énergie et des PME.
Sur ce, Amadou Hott s'est réjoui que l'institution ait lancé «cet important programme en 2017 au Maroc», dans l'objectif de «renforcer les capacités d'exploitation de l’immense potentiel» d'exportations entre les deux régions.
ON EN PARLE
Dpg De Ousmane Sonko : La Cérémonie Pourrait Se Tenir Hors De L’assemblée Nationale
Politique
11 mai, 2024
[tendance 2/3] Gabrielle Kane : “bass A Rendu La Polygamie Plus Cool Quand Il S’est Présenté Avec Ses Deux Dames Lors De Sa Prestation De Serment”
Dossier de la redaction
12 mai, 2024
Seneweb Radio
LES PLUS LUS
[tendance 2/3] Gabrielle Kane : “bass A Rendu La Polygamie Plus Cool Quand Il S’est Présenté Avec Ses Deux Dames Lors De Sa Prestation De Serment”
Societe
23 heures
Moustapha Diakhaté : « L'élection De Bassirou Diomaye Faye Est La Plus Grande Tromperie électorale De L'histoire De L'humanité »
Societe
18 heures
0 Commentaires
Participer à la Discussion