Le débat sur le F Cfa continue de susciter des réactions. Membre de la société civile, Alioune Tine a exprimé sa position, ce mercredi, sur son compte twitter.
‘’Avec le Cfa fabriqué à Chamalières, fief du Président Giscard, on est condamné à une austérité sans fin. Plus tôt on quitte le Cfa et mieux on se portera. La solution, une monnaie unique de l'Afrique de l'Ouest’’, écrit-il.
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13 Commentaires
Gringo1
En Novembre, 2019 (12:12 PM)je ne vous le pardonnerai la moindre bétise
Si on ne dit pas la vérité à Macky, le pays va brûler! "Maggumm waxoon naa ko moo...""Trop, c'est trop. Et Macky prend les gens pour des imbéciles. Tous ne le sont pas. Tous ne sont pas corruptibles. Il y a encore des "Garmis" dans ce pays. Un jour fera jour...Souhaitons qu'il sera beau.
Jah
En Novembre, 2019 (12:41 PM)Loti
En Novembre, 2019 (12:42 PM)Par contre des experts en matière monétaire ont été par nos États depuis plus de 15 ans et ils ont planché et ont proposé une monnaie commune, l’Eco, pour les 15 États de la Cedeao, il faudrait maintenant que la question de la monnaie quitte le cercle des experts pour être saisie par les parlements de chacun des pays pour y discutée et que les peuples se l’approprient, car dans tous les cas de figure si une monnaie commune doit être adoptée cela devra obligatoirement passer par voie référendaire car seul le peuple Souverain de chaque État devra décider.
Enfin pour ce qui est du putatif 3ème mandat que pourrait solliciter Macky Sall et selon plusieurs spécialistes du droit constitutionnel, Macky Sall est en droit de solliciter un 3ème mandat et nous le lui concédons volontiers.
Mais le peuple Souverain qui seul accorde un mandat et le pouvoir qui va avec est en droit et comme il l’avait fait avec plus âgé que lui Ablaye Wade, est en droit de lui foutre son coup de poing dans la gueule, sans autre !
A bon entendeur....
Aucun argumentaire technique, ou stratégique, ou économique ou même poitique qui tiennent l'ombre d'une seconde. Cet individu gnégno casté est un véritable débile mental activiste ! Mais d'un cran moindre que son remplaçant actuel qui est complètement nul !
Aucun argumentaire technique, ou stratégique, ou économique ou même poitique qui tiennent l'ombre d'une seconde. Cet individu gnégno casté est un véritable débile mental activiste ! Mais d'un cran moindre que son remplaçant actuel qui est complètement nul !
Lefouduvillage
En Novembre, 2019 (14:42 PM)Vidéos
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« Le franc CFA freine le développement de l’Afrique »
Invité des Rencontres économiques d’Aix-en-Provence du 3 au 5 juillet, l’économiste Kako Nubukpo, ancien ministre togolais de la prospective, juge urgent de revoir la parité fixe entre le franc CFA et l’euro.
Propos recueillis par Raoul Mbog Publié le 07 juillet 2015 à 21h15 - Mis à jour le 09 juillet 2015 à 08h48
Temps de Lecture 5 min.
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Coupures de 10 000 francs CFA (15 euros).
Coupures de 10 000 francs CFA (15 euros). ISSOUF SANOGO / AFP
Invité des 15es Rencontres économiques d’Aix-en-Provence, tenues du 3 au 5 juillet, l’économiste Kako Nubukpo, ancien ministre togolais de la prospective, revient sur l’urgence de revoir l’arrimage à l’euro du franc CFA (Communauté financière africaine), la monnaie des pays de l’Afrique de l’Ouest et de l’Afrique centrale. Seize pays dont la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Cameroun, le Togo et le Gabon utilisent cette monnaie créée en 1945. Le franc CFA a une parité fixe avec l’euro et les pays de la zone franc ont l’obligation de déposer 50 % de leurs réserves de change auprès du Trésor public français. Selon un rapport de la zone franc, la BEAC (Banque des Etats de l’Afrique centrale) et la BCEAO (Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest), les deux banques centrales de la zone franc, disposaient en 2005 de plus de 3 600 milliards de francs CFA (environ 72 milliards d’euros) auprès du Trésor français. Pour Kako Nubukpo, rien n’empêche les pays concernés d’en faire usage pour accompagner leur croissance.
Le franc CFA est-il un frein au développement des pays africains qui l’utilisent ?
La monnaie doit être au service de la croissance et du développement. Pour cela, il faut des crédits. Or le ratio crédit à l’économie sur PIB dans les pays de la zone franc est de 23 % quand il est de plus de 100 % dans la zone euro. [Si bien qu’il] est quasiment impossible pour nos pays de rattraper les économies émergentes si le franc CFA reste arrimé à l’euro. Ne faut-il pas envisager des régimes de change alternatifs un peu plus flexibles pour financer l’émergence ?
Lire aussi Pourquoi un débat scientifique sur le franc CFA est-il tabou ?
Si cet arrimage était une garantie de stabilité monétaire dans la zone franc et qu’en contrepartie, ces pays avaient des taux de croissance relativement faibles, on pourrait considérer que l’arbitrage fait à la création du franc CFA en 1945, confirmé à la création de l’euro en 1999, a son sens. Mais on voit bien avec le cas de la Grèce qu’une économie faible qui a une monnaie forte engendre des ajustements très difficiles à soutenir. Comment pouvons-nous avoir un discours crédible sur l’émergence si nous ne touchons pas aux outils dont nous disposons ? Il faut revoir l’arrimage fixe du franc CFA à l’euro, si nous voulons développer nos économies.
Quelle est votre solution, sortir de la zone franc ?
Nous pouvons au moins procéder par étapes. Il faut remettre sur la table les objectifs des deux banques centrales d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique centrale ainsi que leur capacité à financer la croissance économique et évaluer la qualité de leur gestion monétaire. Qu’est-ce qui empêche d’ouvrir ce débat ? La seconde étape consisterait à modifier le régime de change pour aller vers un régime plus flexible avec, par exemple, un arrimage du CFA à un panier de devises. Cela va supposer de revoir le dispositif institutionnel. Aujourd’hui, le franc CFA via son rattachement à l’euro est beaucoup plus déterminé par les événements au sein de la zone euro que par la conjoncture au sein de la zone franc. C’est une hérésie !
Lire aussi Un nouvel indicateur africain pour une croissance juste
Mais les 16 pays de la zone franc ont-ils la capacité d’avoir une monnaie unique autre que le CFA ?
« Le franc CFA via son rattachement à l’euro est beaucoup plus déterminé par les événements au sein de la zone euro que par la conjoncture au sein de la zone franc. »
Il n’est même pas nécessaire d’aller jusque-là. Ce qu’il faut, c’est que les dirigeants africains fassent preuve de responsabilité et ouvrent le débat sur la gestion monétaire. C’est un exercice démocratique auquel nous devons tous participer. Les gouverneurs de nos banques centrales doivent expliquer les fondements de leur politique monétaire, comme le font tous les gouverneurs de banques centrales. Je n’ai jamais entendu le gouverneur de la BCEAO ou de la BEAC s’exprimer devant un parlement quelconque. Dans l’absolu, ce n’est pas impossible d’avoir une monnaie qui nous soit propre, puisqu’il s’agit d’un élément de la souveraineté nationale. Les autres pays africains ont leur propre monnaie, cela ne pose aucun problème.
Pourquoi ce débat sur le franc CFA et sa parité fixe à l’euro est tabou ?
« On ne peut pas en même temps revendiquer notre indépendance et attendre que ce soit l’ancien colonisateur qui nous donne l’autorisation d’agir. »
Les termes du débat sont parfois mal posés. Certains en parlent en termes de panafricanisme ou de revendication identitaire. C’est une approche contre-productive. Nous devons d’abord définir le modèle de société que nous voulons construire. Cela permettrait de dépassionner le sujet. A quoi cela rime-t-il de bomber le torse en prétendant avoir une nouvelle monnaie que nous serons incapables de gérer ? Tout n’est pas mauvais dans la situation actuelle : la centralisation des réserves de change, par exemple, est une forme de solidarité entre les Etats qu’il est important de préserver.
Lire aussi Au Cameroun, la montée d’un sentiment anti-français
La question de la souveraineté qui sous-tend ce débat est plus que légitime. Car, il est inconcevable que 55 ans après les indépendances, les pays de la zone franc continuent d’avoir une monnaie physiquement fabriquée en France, d’avoir leurs réserves de change déposées auprès du Trésor public français. Mais il ne faut pas penser que la monnaie est l’alpha et l’oméga du processus de développement et de croissance de l’Afrique. Il y a des questions liées à la gouvernance et à la démocratie, à la productivité et à la compétitivité que nos pays doivent résoudre.
La France a-t-elle intérêt à faciliter l’ouverture de ce débat ?
Mais la France a officiellement ouvert le débat, si l’on s’en tient aux déclarations de François Hollande, en octobre 2012, à Dakar, où il encourageait les gouverneurs de nos banques centrales à utiliser de façon plus active les réserves de change dont les Etats de la zone franc disposent auprès du Trésor public français. Peut-on demander plus ? On ne peut pas en même temps revendiquer notre indépendance et attendre que ce soit l’ancien colonisateur qui nous donne l’autorisation d’agir. C’est à nous de demander à utiliser de ce qui nous revient. C’est seulement s’il y a blocage que nous pourrions faire un procès d’intention à la France.
Pourquoi, selon vous, les pays de la zone franc n’utilisent pas les quelque 3 600 milliards de francs CFA (rapport de 2005) dont ils disposent auprès du Trésor public à Paris ?
C’est ce que j’appelle la servitude volontaire. Personne n’interdit à nos pays d’utiliser le volet excédentaire des réserves de change pour financer la croissance. L’accord signé avec la France en 1945, dans le cadre du fonctionnement du compte d’opérations avec le Trésor, était qu’elle couvre l’émission monétaire des pays de la zone franc à hauteur de 20 %. Aujourd’hui, nous la couvrons quasiment à 100 %. Cela veut dire que nous n’avons plus besoin de l’« assureur » qu’est la France pour avoir la fixité entre le CFA et l’euro. Les dirigeants africains doivent prendre leurs responsabilités. C’est à nous d’assumer notre destin, ce n’est pas à la France de le faire pour nous.
Djangal
En Novembre, 2019 (21:07 PM)Est ce que nous voulons etre libres et gerer notre destin quoi qu il en coute avec pour objectif un meilleur devenir?
La france garantit elle notre avenir alors qu elle est dans un ensemble instable et uniquement preoccupé par son propre sort?
Est ce nous ne sommes bon. qu â etre en servitude?
Dieu ne transforme en mieux notre sort que si nous trans formons en ce sens dixit feu Abdoul latif Gueye
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